En 1988, Jacques Chirac assurait qu’il pourrait bientôt nager dans la Seine. Trente ans plus tard, c’est le projet des organisateurs des JO de Paris, qui ambitionnent d’organiser les épreuves de nage en eau libre et le triathlon dans le fleuve parisien. À Quimper, c’est une réalité depuis longtemps : les sportifs qui participent au triathlon local nagent dans l’Odet, une rivière à la propreté pourtant discutable. « C’est sûr que ce n’est pas super propre, concède Fabien Ralec, président du club quimpérois. Mais j’ai déjà vu pire, j’ai déjà nagé dans des étangs dans lesquels on n’y voyait pas grand-chose. » L’organisateur précise que la qualité de l’eau est testée quelques jours avant l’épreuve. Les résultats, cette année encore, sont suffisants pour organiser la compétition. Ce n’est pas la qualité mais la température de l’eau qui inquiète, cette année, les organisateurs. Elle a été mesurée à 12,5 degrés ces derniers jours. « J’espère qu’elle va se réchauffer, souffle Fabien Ralec. Douze degrés, c’est vraiment froid et ça peut avoir un impact sur la course. » Les juges-arbitres vont prendre la température de l’eau ce jeudi matin. « Si elle est trop froide, la partie natation sera annulée, précise Fabien Ralec. On passera en duathlon : course à pied, vélo, course à pied. » Si la partie natation a bien lieu, le port de la combinaison sera bien entendu obligatoire, comme c’est toujours le cas en dessous de 16 degrés.