l’essentiel
En affrontant Bordeaux (8e) cet après-midi (13 h 30) à Paul-Lignon, les Rafettes (11es) ont une nouvelle fois l’occasion de s’extirper de la zone de relégation. Chose qu’elles ont déjà faite lors de la 20e journée de la saison 2017-2018.
Plus les semaines avancent, plus l’étau se resserre autour du destin des Ruthénoises. “Plus on se rapproche de la fin et plus j’ai l’impression qu’on augmente en qualité de jeu : tenir Montpellier jusqu’à la dernière minute (but héraultais du 2-3 dans les arrêts de jeu, le 16 avril), c’est quelque chose de rare pour Rodez”, souligne la milieu de terrain Solène Barbance, ressourcée par la pause de deux semaines qui lui a permis d’encaisser la frustration de la défaite sur le gong. Toujours premières relégables à un point de Dijon (10e), les sang et or n’ont plus que trois journées pour se sauver et rester dans l’élite. Et cet après-midi, après la réception de Bordeaux (8e) à 13 h 30 sur la pelouse de Paul-Lignon, les protégées de Mathieu Rufié pourraient déjà sortir la tête de l’eau en accrochant un ou trois points. En plongeant dans les archives, on s’aperçoit que les Rafettes ont déjà connu une situation (très) similaire. Et il n’y a pas besoin de remonter loin. Lors de la saison 2017-2018, à la veille de la 20e journée comme aujourd’hui, les sang et or pointaient à la 11e place avec un point de retard sur le premier non relégable, Albi. Et elles avaient même une différence de buts identique (-27). Lors de cet exercice, les filles de la capitaine Manon Guitard avaient passé 13 des 22 journées dans la zone rouge et avaient réussi à s’en échapper définitivement lors du 20e match. L’écart entre les équipes de milieu et bas de tableau était plus serré qu’à l’instant T, car les Rafettes n’étaient qu’à trois points de la 8e place, contre 11 aujourd’hui. En gagnant 3-1 contre Fleury le 13 mai 2018, les Aveyronnaises avaient repris leur destin en main, mais ” c’est le match à Marseille qui nous a maintenues (21e journée, victoire 0-1)”, se souvient Flavie Lemaître, alors attaquante et buteuse contre Fleury et à Marseille. La désormais entraîneure-joueuse de Druelle ajoute : ” Les saisons comme celles-là sont compliquées. En 2018, ce qui a fait notre force, c’était le collectif. Et quand tu arrives à te maintenir, les émotions sont décuplées ! Elles peuvent le faire. ” Lemaître reconnaît que “le plus gros défi est de réussir à tenir mentalement” mais que cette dernière ligne droite peut “galvaniser”. “Si elles font une bonne opération contre Bordeaux, ça va les porter”, se projette-t-elle. Après Fleury et Marseille, les Rafettes, alors coachées par Grégory Mleko, avaient pris Lyon de plein fouet (0-6) lors de la dernière journée. Mais peu importe : elles étaient déjà maintenues et ont terminé 9es. Un scenario que peuvent encore vivre les Ruthénoises de Mathieu Rufié, qui iront à Guingamp (9e) le 21 mai, avant de recevoir le Paris FC le 27 mai. “Les Rafettes peuvent aller chercher quelque chose, elles l’ont montré contre Montpellier, insiste Mleko, aujourd’hui entraîneur de la N2 masculine de Fleury. Comme on avait dit aux filles en 2018 avec Sabrina (Viguier) : il faut y croire et tout donner pour ne pas avoir de regret.” Et ça (re) commence aujourd’hui.

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