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L’affiche de la demi-finale du haut du tableau de Pro B n’est pas connue. Les deux quarts de finale auront droit à une belle, jeudi 25 mai. Angers a égalisé face à Chalon-sur-Saône et longtemps, le Boulazac Basket Dordogne a cru éviter ce troisième match, sur le parquet d’Antibes. Mais il a manqué de l’essence dans le réservoir périgourdin pour tenir les Sharks en respect jusqu’au bout de la prolongation. Derksen, à moins de trois… L’affiche de la demi-finale du haut du tableau de Pro B n’est pas connue. Les deux quarts de finale auront droit à une belle, jeudi 25 mai. Angers a égalisé face à Chalon-sur-Saône et longtemps, le Boulazac Basket Dordogne a cru éviter ce troisième match, sur le parquet d’Antibes. Mais il a manqué de l’essence dans le réservoir périgourdin pour tenir les Sharks en respect jusqu’au bout de la prolongation. Derksen, à moins de trois secondes de la fin, a trouvé le trou de souris pour offrir aux siens un troisième match dans cette série. Boulazac a appliqué la même méthode qu’au match aller durant les vingt premières minutes. D’abord une grosse énergie défensive pour éloigner les Antibois de la peinture le plus possible. Ensuite, une belle adresse, avec notamment un joli 8/18 à trois points à la mi-temps. Enfin, une capacité à provoquer des fautes, en particulier aux joueurs intérieurs des Sharks. Il a fallu environ sept minutes au BBD pour prendre les commandes. Paul Billong, Travis Munnings et Nic Moore punissaient successivement les largesses défensives azuréennes et creusent un premier écart (10-17, 6e).
En l’absence de Nobel Boungou Colo, suspendu à titre conservatoire après avoir écopé d’une faute disqualifiante lors du match aller, c’est Pansa qui est chargé du travail intérieur avec Negrobar et un Petrov aussi inefficace que trois jours plus tôt. Mais Pansa, s’il est en réussite en attaque, est ciblé par les offensives boulazacoises. En 14 minutes, le voilà nanti de trois fautes. Olivier Cortale peut continuer son travail de sape dans la raquette et, en défense, les aides fonctionnent bien. Les Sharks ont les dents élimées et ont toutes les peines du monde à s’approcher du cercle. Et comme Monclar attend la 9e minute pour marquer depuis la ligne des 6,75 m, le BBD est serein. Il l’est d’autant plus que Vassileios Toliopoulos trouve la cible deux fois de suite (25-37, 15e). Billong l’imite, s’attirant au passage les foudres d’une AzurArena peu garnie (29-40, 17e), une forme de compliment sûrement. Seulement, les Antibois ont montré un peu de l’orgueil peu vu pendant un match et demi. Pollard, Derksen et Negrobar en tête. À eux trois, ils ont tiré leur équipe vers le haut, profitant d’un coup de mou boulazacois avant le retour aux vestiaires (35-42, 20e). Après aussi. Les Périgourdins n’en sont pas vraiment sortis et la dynamique s’est inversée. Pourtant rapidement dans la pénalité, les Antibois ont contenu le BBD, l’empêchant de se présenter sur la ligne des lancers francs. Mais Bathiste Tchouaffé commettait une quatrième faute, les balles perdues (cinq dans le troisième quart-temps) et les paniers faciles des Sharks revenaient de plus en plus souvent. Et surtout, en attaque, plus rien ne rentrait avec un malheureux 4/10 en dix minutes (59-60, 30e). Ainsi, Monclar pouvait remettre les siens devant pour la première fois depuis la première période d’un panier longue distance (62-60, 32e). Le jeu boulazacois ne retrouvait pas vraiment de consistance avec un terrible 0/11 à l’intérieur en vingt minutes. Deux contre-attaques de Toliopoulos entretenaient l’espoir (62-66, 35e). D’autant plus que Pansa était éliminé. Mais les trois leaders antibois étaient dominants. Moore laissait le BBD dans le match avant de rater le tir de la victoire. Comme Amsellem (76-76). La prolongation était un combat. Antibes prenait le large mais Boulazac parvenait à revenir. Munnings égalisait même sur la ligne des lancers francs (90-90) mais l’ultime possession azuréenne était de trop.