Clubs appartenant à leurs supporters. Bien que ce soit bien plus complexe que cela et qu’il y ait certains fantasmes autour de ce statut, les socio-clubs ont certaines particularités qui en font en quelque sorte des institutions démocratiques et où les supporters ont leur mot à dire. . A l’heure où de plus en plus de formations sont rachetées en Europe et où les fans se sentent parfois un peu laissés pour compte voire méprisés par les patrons, certains résistent. En Espagne, il y en a quatre : le Real Madrid, le FC Barcelone, Osasuna et l’Athletic Club. Et ce, alors que dans les années 90 la justice obligeait tous les clubs à se convertir en SAD, sociétés sportives professionnelles, en SASP en français. Un statut juridique qui aura finalement fait beaucoup de mal aux clubs espagnols, mais c’est un autre sujet…

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Quelles sont les caractéristiques de ces clubs de socios ? Fondamentalement, ce sont des institutions dans lesquelles les supporters votent pour leur président et doivent être tenus informés et consultés à tout moment sur les progrès du club. Les supporters ont même le pouvoir, comme on l’a vu au Barça, de virer la direction présente, et ils ont de nombreux avantages en termes de billetterie, de produits dérivés, d’accès aux événements etc. Même si cela peut sourire sur le papier, c’est sans but lucratif. les associations. Ces clubs bénéficient également de certains avantages fiscaux. Pourtant, de plus en plus de spécialistes et journalistes espagnols estiment que ce modèle commence à nuire aux clubs en question, notamment en termes de compétitivité sur la scène européenne. En effet, les clubs de socios, par exemple, ne peuvent pas ouvrir leur actionnariat à l’arrivée de capitaux venus d’ailleurs. Ils sont donc totalement dépendants des revenus qu’ils génèrent eux-mêmes.

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La solution à tous les problèmes ?

Il n’y a donc pas d’actionnaire pour réintroduire de l’argent, que ce soit pour avoir plus de marge de manœuvre sur le marché des transferts, ou encore pour combler les vides en temps de crise, comme pendant le covid. Le Barça ou le Real ne peuvent compter que sur des sources de revenus traditionnelles, comme les droits TV, les ventes de joueurs ou la vente de billets, entre autres, pour budgétiser leur saison. Dans le même temps, de plus en plus de clubs à l’étranger sont aux mains d’investisseurs extrêmement fortunés, comme Manchester City, Chelsea ou le Paris Saint-Germain, entre autres, et n’ont donc pas ce problème. Un temps très puissant et dominant en termes d’attractivité et de pouvoir d’achat, les deux croque-mitaines espagnols peinent désormais à égaler les sommes que les clubs précités peuvent se permettre, sans parler des salaires qu’ils peuvent proposer. Bien sûr, ce n’est pas la seule raison, puisqu’il faut aussi tenir compte de ce fair-play financier de la Liga, mais ce statut de club de socios empêche donc en partie Catalans et Merengues de se hisser à la hauteur des autres.

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Des aménagements existent pour générer des revenus supplémentaires, comme l’a fait le FC Barcelone l’été dernier avec ses fameuses manettes, mais les actifs du club sont sacrifiés en retour. Pour de nombreux observateurs, la solution serait de transformer ces clubs en SAD. Pour le Barça, certains économistes expliquent même que ce serait la solution miracle, évitant les problèmes récents d’inscription des joueurs. Un chiffre qui a été publiquement rejeté par Joan Laporta, assez réactionnaire pour changer l’identité et l’histoire de son club, mais qui fait sens pour les autres dirigeants du Barça, suscitant de sérieux débats internes. Et de toute façon, si vous niez quelque chose publiquement, c’est parce qu’il y a toujours une part de réalité derrière… Florentino Pérez a déjà évoqué ce thème dans le passé, comme s’il pressentait déjà ce qui allait se passer. Pourtant, il avait confirmé au début des années 2010 qu’un passage au SAD n’était pas à l’ordre du jour. Cependant, l’accord peut changer, même si ce serait une décision plutôt impopulaire.

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Les socios s’accrochent à leur histoire

Il faut dire que les socios de Barcelone et de Madrid, comme ceux d’Osasuna et de l’Athletic, sont attachés à leur histoire. Pour eux, leur côté unique et prestigieux, en plus des avantages d’être une personne sociale, est beaucoup trop précieux. Il est hors de question de devenir “comme les autres”. Une ouverture de l’actionnariat voire une introduction en bourse aurait de sacrées conséquences sur l’identité du club. Par exemple, les socios ne veulent pas que les Américains ou les Asiatiques prennent le contrôle du club et en fassent ce qu’ils veulent. On peut les comprendre, car en Espagne les investissements étrangers ont tous été un fiasco et trois des quatre derniers du classement appartiennent à des groupes étrangers, le Valencia de Peter Lim étant le meilleur – ou le pire en l’occurrence – exemple. A noter aussi qu’en Espagne cette course à la compétitivité, notamment contre les Anglais et les supporters, n’a aucun intérêt. C’est plutôt une lubie des médias ou des autorités, alors que le supporter moyen n’est pas forcément enclin à regarder ce qui se passe loin de la frontière espagnole, tant que son club se porte bien en championnat et mieux que ses rivaux.

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Les socios n’ont aucune envie de céder le contrôle de leur club à un actionnaire majoritaire qui pourrait avoir tout le pouvoir d’action. Même s’il faut dire que dans le cas du Barça et du Real Madrid on a surtout parlé d’actionnaires minoritaires, mais qui auraient néanmoins un certain pouvoir de décision. Autre point à noter qui a déjà été évoqué plus haut : le fait qu’avec ce modèle, les socios soient au courant de tout ce qui se passe dans le club. La direction est obligée de leur fournir tous les résultats financiers du club, de les consulter dès qu’ils veulent mettre en place quelque chose de nouveau, soumettre au vote des changements majeurs, etc. La transparence est très importante pour eux. Cela n’empêche pas forcément les dérives, on l’a vu au Barça de Bartomeu. Mais c’est justement à cause de leur pouvoir que les socios ont pu le mettre à la porte. Sinon, il ne fait aucun doute qu’il serait encore en poste. Nul doute cependant que ce sujet reviendra encore et encore sur la table dans les semaines à venir de l’autre côté des Pyrénées…

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Source: footmercato.net/

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