La nouvelle star du basket français devrait être fixé sur son sort mardi quant à l’identité de sa future équipe en NBA. Dans quelle équipe Victor Wembanyama fera-t-il ses grands débuts en NBA la saison prochaine ? Le prodige français du basket le saura mardi, lors de la loterie de la draft, qui déterminera l’heureuse élue vouée à le choisir en premier le 22 juin. Histoire, profil, atouts… Passage en revue des 14 franchises concernées, de celles qui ont le plus de chances de la remporter à celles qui ne nourrissent qu’un infime espoir. Wembanyama évoluerait avec le meneur Killian Hayes, avant lui le Français le plus haut drafté (7e, en 2020), qui peine à confirmer les espoirs placés en lui, et d’autres jeunes talents comme Cade Cunningham, James Wiseman ou encore Jaden Ivey. Mais l’équipe du Michigan, trois fois championne par le passé (1989, 1990, 2004), leur cherche un coach. Chez les Rockets, les pivots talentueux on connaît, de Moses Malone, à Hakeem Olajuwon, l’homme des deux titres de champions (1994 et 1995), en passant par le Chinois Yao Ming. Wembanyama jouerait sous les ordres d’Ime Udoka, qui a conduit les Celtics en finale l’an passé, et serait peut-être associé à James Harden, star des Sixers dont le retour au Texas est évoqué. Et si, 22 ans après avoir sélectionné Tony Parker, avec le succès qu’on connaît – quatre titres de champion sur les cinq que comptent les Spurs -, Gregg Popovich prenait en main un autre prodige français pour mieux relancer sa franchise ? «Après toute l’histoire que j’ai eue là-bas, ce serait énorme», convient «TP». Un scénario d’autant plus alléchant que l’entraîneur-vétéran a su aussi y faire avec Tim Duncan, devenu un des meilleurs intérieurs de l’histoire. À lire aussiNBA : pour Adam Silver, Victor Wembanyama a le «potentiel» pour être au niveau «des plus grands» Un nom donne une bonne raison d’atterrir chez les Hornets: Michael Jordan. Mais encore faut-il que la légende en reste le propriétaire, lui qui songe à vendre ses parts. Peut-être qu’hériter du Français le fera rétropédaler (pour mieux revendre plus cher?) et qu’il sera tenté par un rôle de mentor. Victor Wembanyama avec Damian Lillard ? Un duo avec la star restée fidèle aux Blazers, malgré les échecs successifs, permettrait au Français de 19 ans de grandir plus vite encore, au sein d’une équipe pouvant viser assez haut, avec l’appui de fans passionnés rêvant d’un deuxième titre après 1977. Débuter dans l’Oregon, loin de toute frénésie, mais chez Nike, présente d’autres avantages. Le Magic ne manque pas de jeunes talents, de Paolo Banchero, rookie de la saison écoulée, à Franz Wagner en passant par Markelle Fultz. Wembanyama les rejoignant, la progression de l’équipe pourrait se traduire par des play-offs, atteints deux fois seulement ces onze dernières saisons. Un meneur doué et altruiste, Tyrese Haliburton, un intérieur chevronné pour l’accompagner, Miles Turner, et un entraîneur expérimenté Rick Carlisle, champion avec Dallas avec Dirk Nowitzki en 2011 et qui chaperonna longtemps Luka Doncic, le tout dans un Etat où le basket est sacré. Wembanyama aux Pacers, ça le ferait. Chez les Wizards, en quête d’une lointaine gloire passée (champions en 1978), «Wemby» évoluerait avec un meneur-scoreur, Bradley Beal, qui serait tenu de partager le ballon, et formerait des tours-jumelles impressionnantes avec le Letton Kristaps Porzingis, qui fait la même taille (2,21 m). Marcher dans les pas de Rudy Gobert, drafté dix ans plus tôt par le Jazz ? Au-delà de la comparaison avec le triple meilleur défenseur de la ligue, Wembanyama s’imposerait dans une équipe en reconstruction non dénuée de talent, à l’image du Finlandais Lauri Markkanen. Les chances sont minimes, mais le tandem qu’il formerait avec Luka Doncic, voire le trio avec Kyrie Irving s’il reste, ne manquerait pas de superlatifs et les Mavs redeviendraient des prétendants aux lauriers. Sous le maillot mythique des Bulls, dont l’âge d’or remonte à l’ère Jordan (six sacres), un «big3» avec DeMar DeRozan et Zach LaVine serait forcément prometteur. Autre bonne pioche. Le Thunder est une équipe à fort potentiel, guidée par l’excellent arrière Shai Gilgeous-Alexander, élu dans le cinq-type de la saison écoulée. Les Raptors entament un nouveau cycle, sans Nick Nurse, le coach du titre en 2019. Mais aux côtés des cadres Pascal Siakam et Fred van Vleet, «Wemby» grandira vite. Si la chance, infime, s’en mêle, et si Zion Williamson cesse de se blesser, leur duo d’intérieurs pourrait être dévastateur.
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