31 ans après la catastrophe de Furiani et après avoir obtenu la sacralisation du 5 mai dans la loi, la mémoire perdure notamment à travers la transmission aux plus jeunes et l’organisation d’évènements autour des commémorations. Les jeunes générations sont associées aux commémorations du 5 Mai comme ce jeudi à la veille du 31ème anniversaire de ce drame, 160 collégiens de 8 établissements de l’ile ont participé pour la première fois à une journée du souvenir de cette catastrophe du 5 mai 1992. Il s’agissait de perpétuer le devoir de mémoire à travers différents ateliers dans l’enceinte du stade, une opération menée par le collectif des victimes et l’académie de Corse. A la question : que représente le 5 mai pour vous ? Ces collégiens nés des années après le drame ont tous répondu avec leurs mots à la hauteur de la place qu’occupe ce drame dans la mémoire collective.« Pour moi, c’est très important, j’ai un oncle qui y était et ça représente quelque chose de très important parce qu’à cause de la cupidité il y a eu cette catastrophe et c’est normal de faire vivre la mémoire de cet événement ;C’est une tragédie, un prof à moi m’en avait parlé en CM1, une catastrophe ;Ne plus recommencer, c’est dangereux, faut pas faire tout à la va vite, faut pas être pressé ;Je plains les pauvres familles des 19 morts, ils auraient du moins faire de bêtises sur les structures, faire moins de places ;Le 5 mai, c’est un moment de grande tristesse parce qu’il y a beaucoup de gens qui sont morts;C’est toujours quand on y pense beaucoup d’émotion, ma mère y était donc c’est bien de sensibiliser à ce sujet, c’est une date importante et historique. » Parmi les organisateurs donc ce jeudi le collectif des victimes de Furiani et notamment sa présidente, Josepha Giudicelli pour qui il est indispensable de sensibiliser les plus jeunes : « La sensibilisation va se faire automatiquement par la transmission de cette jeune génération on leur passe en quelque sorte le relais pour qu’à l’avenir ils expliquent aussi ce qu’il s’est passé ce jour-là. C’est en fait raconter pour ne pas oublier. Alors c’est vrai que pour certains soient leurs parents, leurs grands-parents, leur oncle ou leur tante étaient ce jour-là à Furiani, donc ils connaissent, mais la plupart ne connaissent pas, c’est normal, ils n’étaient même pas nés le 5 mai 92 et c’est là tout le travail du collectif, c’est notre souhait aujourd’hui. Nous sommes vraiment ravis de pouvoir sensibiliser ces collégiens, c’est vraiment l’aboutissement d’un travail, très important pour nous de se consacrer à la jeunesse et de transmettre cette histoire à la jeunesse. » Sur la même ligne, l’académie de Corse participait également à l’organisation de cet évènement conforme au devoir de mémoire et aux valeurs de la République selon le recteur de l’académie de Corse Jean-Philippe Agresti : « Dans la formation de nos futurs citoyens, dans la formation aux valeurs de la République, nous travaillons sur le devoir de mémoire, la catastrophe de Furiani est et le drame le plus important qu’a connu le sport français. Il est absolument fondamental que les jeunes de cette région qui sont dans nos collèges puissent participer de l’événement. Aujourd’hui, c’est 150 collégiens qui sont présents et on voit que sur ce lieu de mémoire, ça met de la vie, parce que la vie est plus forte que tout et comme elle est plus forte que tout, il faut travailler ce devoir de mémoire et avancer sur le non à la violence sur comment on construit une mémoire collective. » Vous constatez l’augmentation constante des prix et la diminution de
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